Alain Gautier : impressions… sans pression sur le Rhum 2006
C’est loin de la Guadeloupe et de l’agitation frénétique de l’arrivée de la course que nous avons décidé de poser quelques questions à Alain Gautier, en exclusivité pour vous. Nous sommes le vendredi 26 janvier à Lorient et l’homme, comme à son habitude, nous livre ses impressions de manière sincère.
Quel bilan tires-tu de ta Route du Rhum ?
C’est une énorme déception pour moi cette route du Rhum 2006.
Je n’ai jamais été en mesure de me battre pour la victoire.
Les conditions météo ont toujours été favorables à ceux qui étaient devant, dès la première après-midi.
Et malheureusement je me suis retrouvé mal placé dès le début de la course.
Je n’ai donc jamais pu envisager de revenir sur les bateaux de tête ou même les bateaux juste devant moi.
La septième place déjà ce n’est pas terrible* mais comme en plus je n’ai jamais été dans le jeu j’ai un gros sentiment de frustration.
Dommage car le trimaran était parfait et avait le potentiel pour gagner.
C’est une énorme déception pour moi cette route du Rhum 2006.
Je n’ai jamais été en mesure de me battre pour la victoire.
Les conditions météo ont toujours été favorables à ceux qui étaient devant, dès la première après-midi.
Et malheureusement je me suis retrouvé mal placé dès le début de la course.
Je n’ai donc jamais pu envisager de revenir sur les bateaux de tête ou même les bateaux juste devant moi.
La septième place déjà ce n’est pas terrible* mais comme en plus je n’ai jamais été dans le jeu j’ai un gros sentiment de frustration.
Dommage car le trimaran était parfait et avait le potentiel pour gagner.
Le précédent record a été pulvérisé. Comment analyses-tu cela ?
La météo a véritablement été exceptionnelle pour un mois de novembre. Tout était réuni pour que ce soit parfait.
Bien sûr les trimarans ont fait beaucoup de progrès, tant en termes de performance que de fiabilité.
Mais comme pour tous les records, pour les battre, et ce d’autant plus avec un tel écart, il faut avoir la météo pour soi.
C’est pour cela d’ailleurs que je m’intéresse peu à la chasse aux records.
La victoire de Lionel Lemonchois est-elle une surprise pour toi ?
Non non ce n’est pas une surprise. Il faisait parti de mes favoris, avec un bateau taillé pour le large. Le résultat est donc logique. Je n’aurais probablement pas pû le battre même en étant dans le bon wagon. Il était intouchable durant cette édition.
Quels sont tes projets pour 2007 ?
Prendre du recul par rapport à la vie que je mène depuis 10 ans. Passer moins de temps en gestion de projet et d’équipe et beaucoup plus en navigation cool, navigation plaisir.
Pour cela le challenge Julius Baer en Décision 35**, sous les couleurs de Foncia, sur le Léman est parfait. Le fait que ce soit de la monotypie facilite la chose.
Moins de préparation, de développement et plus de navigation. Dans le même esprit je serais au départ de la solitaire du Figaro en 2008, toujours sous les couleurs de Foncia. Le développement de Sensation Océan me tient également à cœur.
D’abord j’adore naviguer sur ces fabuleuses machines et ensuite j’aime la rencontre avec le public.* Alain est arrivé 7ème en 9 jours, 16 heures, 14 minutes et 40 secondes, à la vitesse moyenne de 15.25 nœuds. Il a quand même également battu le précédent record de Laurent Bourgnon de près de 3 jours. Rappelons enfin le temps extraordinaire de Lionel Lemonchois en 7 jours, 17 heures, 19 minutes et 6 secondes, à la vitesse moyenne de 19.11 nœuds.** Alain a déjà participé à ce championnat l’an passé. Pour sa première saison, il a terminé à la 3ème place du classement général en remportant notamment les deux dernières courses. Prometteur pour cette année.
« A l’honneur ! Yvan Zedda, photographe de mer |
Première journée particuliers, la machine à Sensations est en route ! » |